Tout savoir sur le cut-off en comptabilité en quelques minutes !

Les opérations en comptabilité tresorerie sont essentielles pour le bon fonctionnement et l’engagement d’une entreprise. Il en existe plusieurs opérations aussi importantes les unes que les autres. Certaines sont parfois négligées et ont pourtant une importance capitale pour les titres de droits de l’entreprise. C’est le cas du cut-off qu’on va en parler en 5 minutes dans la suite de cet article.

Quelle est la définition de ce mot ?

« Cut-off » est un terme utilisé en comptabilité surtout dans l’exercice comptable. Il désigne l’indépendance des exercices pour démontrer la gestion de clôture des comptes. C’est donc une procédure utilisée lors de l’arrêté des comptes. Il permet de montrer ou affecter en plus claire à chaque exercice comptable, les opérations proche de la date de clôture.

Dans cette procédure, il est essentiel de bien distinguer les charges et les produits qui peuvent être imputés sur l’exercice en cours de clôture. Il n’y aura pas d’ambiguïté entre deux exercices donc pour la comptabilisation. En plus claire, la gestion du « cut-off » consiste à déterminer dans quel exercice il faut faire l’écriture sans oublier l’immobilisation et le TVA.

L’engagement des entreprises est donc réaliser ce cut-off pour éviter toutes confusions et les éventuelles erreurs en comptabilité tresorerie. Le tout est de savoir se poser les bonnes questions sur l’imputation de ces charges et produits. Vous devez découvrir quand a eu lieu le fait générateur au cours de l’exercice comptable. Cela vous permet d’avoir plus de clarté sur les dettes et les flux effectués par le fournisseur et d’avoir aussi une estimation du TVA.  

Comment fonctionne le cut-off ?

Pour comprendre le fonctionnement du cut-off, vous devez déterminer le fait générateur. Comme nous l’avons vu plus haut, il y a deux cas de figure. Soit le générateur se passe avant la clôture de l’exercice soit après. Le comptable doit être vigilant, puisque les erreurs engendrent des dettes pour les entreprises. Cela permet d’avoir des titres de droit plus claires sur certaines immobilisations de l’entreprise.

Lorsque le fais générateur se passe avant la clôture de l’exercice, c’est une situation très classique en comptabilité de l’entreprise. Vous n’avez donc pas à faire de retraitement dans ce genre de cas pour mieux suivre les factures sur le droit de la société sur l’immobilisation financière. Il faut rattacher faire l’écriture sur l’exercice en cours pour la bonne gestion de l’entreprise surtout les immobilisations. Cette situation peut s’expliquer par diverses raisons à maitriser pour la bonne gestion du cut-off.

Il arrive que la facture ne soit pas encore parvenue parce que les fournisseurs ont trop tardés. L’entreprise ne reçoit cette facture qu’à l’exercice suivant. Il faut donc faire une écriture « facture non parvenue » dans le compte 408 Fournisseurs, factures non parvenues. Il se peut aussi que l’émission de la facture par l’entité ait tardé à arriver aux fournisseurs. On écrit donc tout sur le compte 4181 : Clients et factures à établir pour l’exercice en cours.

Lorsque le fait générateur survient après la date de clôture de l’exercice, c’est aussi un cas classique. L’écriture se fait donc dans l’exercice en cours et non à celui du N-1 déjà clôturé même si le fournisseur a trop tardé. Il y a donc deux évènements qui se présentent. Toutefois, lorsqu’il s’agit d’un produit, il faut retraiter l’opération en tant que produit constaté d’avance provenant des fournisseurs. Il en est de même pour une charge retranscrite dans l’opération charge constatée d’avance.

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